Road-trip N°23 : Manchester City et Arsenal bataillent, Newcastle surprend

Après la trêve internationale, les affaires courantes faisaient leur retour, avec leur lot de suspense. Entre course au titre et lutte pour les places européennes, le spectacle a encore été de mise ce week-end, notamment en Angleterre, où Manchester City et Arsenal se sont de nouveau livrés un duel à distance.

Premier League : Arsenal et Manchester City assurent le show

Crédit : Goal

Privés de leur cyborg Erling Haaland, blessé avec la sélection norvégienne, les Citizens ont su tenir leur rang face au grand rival de Liverpool. Pourtant, tout commence bien pour les Reds. Il suffit d’un long ballon vers Diogo Jota pour une finition chirurgicale de l’éternel Mohammed Salah, à la 17e minute, pour faire régner la stupeur à l’Etihad Stadium. Mais les hommes de Pep Guardiola ne gambergent pas longtemps, et, dix minutes plus tard, c’est le champion du monde Julian Alvarez qui remet les compteurs à zéro, au bout d’une combinaison dont les Sky Blues ont le secret.
La deuxième période est une formalité. De Bruyne met les siens à l’abri, une minute après le retour des vestiaires, tout seul devant les cages. Les hommes de Jürgen Klopp sont totalement submergés. Ikai Gundogan et Jack Grealish portent alors le score à 4-0. Le choc de ce weekend en Europe n’aura finalement pas eu lieu. Ainsi, Manchester City consolide sa deuxième place.

Dans le même temps, le leader Arsenal a répondu présent. La réception des Whites de Leeds à l’Emirates Stadium n’a été qu’une promenade de santé. En l’absence de son génie Bukayo Saka, mis au repos, les Gunners n’ont pas eu de doute. Malgré une première période très rugueuse de la part des visiteurs, Arsenal a réussit à ouvrir le score grâce à un penalty de Gabriel Jesus. Au retour des vestiaires, les protégés de Mikel Arteta ont récité leurs gammes. Ben White, servi au second poteau par Gabriel Martinelli, doublait la mise (47′).
Gabriel Jésus, sur un magnifique ballon en retrait de Leandro Trossard, y allait de son doublé (55′). La réduction du score de Leeds n’y changera strictement rien (76′). Et à son tour, le capitaine Martin Odegaard a fait parler sa technique en donnant un caviar à Granit Xhaka pour le 4 buts à 1. Les Canonniers conservent donc leurs cinq points d’avance sur Manchester City : statu quo en tête de la Premier League.

Newcastle éteint les Red Devils

Crédit : Eurosport

À Saint-James Park, tout était réuni pour assister à un grand match : l’enjeu, les hommes et l’ambiance. À la clé, la dernière marche du podium de Premier League. Cependant, difficile de dire que l’on a assisté au choc attendu tant le match était à sens unique. En effet, Les Magpies ont littéralement roulé sur leur adversaire. Et sans un immense David De Gea dans le but des hommes d’Erik ten Hag, les visiteurs auraient pu subir une grosse humiliation.
Dès la sixième minute, Shaun Longstaff manque de peu d’ouvrir le score sur une reprise de volée à bout portant, mais manque son geste. Dix minutes plus tard, De Gea gratifie les siens d’un double arrêt à bout portant après une tête d’Alexander Isaak, suivie d’un plat du pied de Joe Willock. Le trio Saint-Maximin, Isaak et Willock continue de pilonner la défense de Manchester à coup d’accélérations, de frappes et de centres. Malheureusement pour eux, l’adresse n’est pas au rendez-vous.
Au retour des vestiaires, le scénario reste inchangé et les Noir et Blanc maintiennent la pression. Les Mancuniens, dépassés, finissent par craquer lorsque l’inévitable Joe Willock propulse le cuir au fond des filets (65′). Ensuite, Newcastle ne lâche pas sa proie. Les occasions continuent de pleuvoir en leur faveur et le but du break fini par arriver, en toute fin de match, par le biais du nouvel entrant, Callum Wilson. Un score final de 2-0 pour les hommes d’Eddie Howe, qui s’emparent de la troisième place.

Bundesliga : Le Bayern corrige le Borussia Dortmund

Crédit : So Foot

Dortmund premier se rend en Bavière avec une confiance totale, neuf victoires en dix matchs depuis le début de l’année civile. Les Munichois, quant à eux, arrivent avec un nouveau coach, Thomas Tuchel, en poste depuis quelques jours seulement, et donc avec peu de certitudes. En tout cas, c’est ce que l’on s’imaginait ! Le moins que l’on puisse dire c’est, qu’à l’Allianz Stadium, il n’y a pas eu photo. Les Borussen se sont totalement fait liquéfier par la vitesse, la puissance et le réalisme des Bavarois sans pitié pour leur « Sparring-partner » du jour.
Dortmund n’aura existé qu’un quart d’heure, avant de voir son portier Gregor Kobel offrir le premier but aux Bavarois. La machine est lancée et les vagues rouges ne cessent de déferler sur les joueurs d’Edin Terzic. Thomas Müller, par deux fois, offre une avance de trois buts aux siens avant la mi-temps. Au retour de la pause, on prend les mêmes et on recommence. Kingsley Coman inscrit le quatrième but et le Bayern s’échappe. Le penalty transformé par Emre Can et le but de Donyell Malen en fin de partie ne sont finalement qu’une anecdote dans ce match. Le Bayern reprend son trône et envoie un message à toute l’Allemagne.

Ligue 1 : Le coup parfait de Lyon au Parc 

Crédit : Daily Mercato

S’il y a un moment où il faut profiter et battre le Paris Saint-Germain, c’est bien après les traditionnelles éliminations en Ligue des Champions. Lyon se déplaçait donc dans la capitale avec cette idée derrière la tête, avec tout de même la crainte de se prendre des vagues bleues. Dans une première période pauvre techniquement, Paris n’aura jamais réussi à établir sa liaison préférentielle Mbappé – Messi. Lyon, de son côté, a su tenir le bon bout. Les joueurs de Laurent Blanc ont fait preuve d’une bonne solidité défensive avec un bloc médian et des interventions anticipées sur les attaquants parisiens.
Et plus, ils ont réussi à se créer des occasions, ou du moins des situations, qui ont fini par déboucher sur un pénalty à la 38ᵉ minute, sur un contre parfaitement mené par Rayan Cherki et Bradley Barcola. Alexandre Lacazette manque son penalty, et Lyon ne passe pas loin de la correctionnelle dans les ultimes secondes de la première période, avec une main de Dejan Lovren dans la surface. François Letexier la considère involontaire. Conclusion : pas de penalty pour le PSG.
Ensuite, la deuxième manche offre la même configuration que la première. Paris brouillon en attaque, Lyon solide et misant tout sur les contre-attaques. Ce qui finit par payer à la 56e minute, puisque Barcola propulse la balle dans les buts d’un Gianluigi Donnaruma pris à contre-pied. Kylian Mbappé et ses coéquipiers poussent, mais continuent de faire preuve de maladresse et de manque d’inspiration. Paris enchaîne une deuxième défaite de suite tandis que Lyon s’offre une victoire de prestige.

Le RC Lens se replace

Crédit : Franceinfo

Enfin, le Road-trip file à Rennes. En effet, la bataille pour les places européennes fait rage en Ligue 1 et les confrontations font figure de juge de paix. Rennes, cinquième, recevait des Lensois en pleine bourre, et les Sang et Or ont su tirer leur épingle du jeu. Face à des Rennais qui peinent depuis le retour du mondial, les Nordistes se sont montrés conquérants et réalistes en première période, ouvrant le score par l’intermédiaire de son homme en forme Loïs Openda. Idéalement servi par Florian Sotoca (31′), le Belge inscrit le seul but du match, son sixième sur les trois derniers matchs dans l’élite. La deuxième période, quant à elle, s’avère très disputée. Les changements offensifs de Bruno Génésio permettent à Rennes d’être plus dangereux, mais rien à faire, les Lensois restent solides, empochent les trois points et s’emparent de la seconde place du classement.

Andy Ryan Eye

Partagez avec :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *