Pour la 29ème journée de Ligue 2, le VAFC recevait le Paris FC : un match opposant le 10ème au 14ème du championnat. Avec un total de neuf buts dans cette rencontre, les défenses n’ont pas su se montrer efficaces. Nous étions au match, en tribunes.
Sans victoire depuis le 3 février, le Valenciennes Football Club voulait se reprendre pour échapper à la course au maintien en fin de saison. Face à un adversaire abordable sur le papier, le VAFC se heurtait au Paris FC qui, lui, se devait de renouer avec la victoire depuis leur dernier match perdu face à Bastia, lors de la 28ème journée de Ligue 2 (0-1). Et il ne fallait pas arriver en retard au stade du Hainaut. Après seulement cinq minutes de jeu, Adrian Grbic montrait l’envie de prendre les trois points pour Valenciennes. En combinant avec Aymen Boutoutaou, le buteur autrichien a marqué son septième but en huit matchs sous les couleurs du VAFC (5’,1-0).
Mais le Paris FC avait faim, il voulait décrocher la victoire. Servi dans la profondeur par Ilan Kebbal, Morgan Guilavogui a lobé Stefan Bajic pour égaliser (33’,1-1). Dans une bonne lancée, les Parisiens ont pris les devants sur un centre de Khalid Boutaib, directement sur la tête du numéro 21 du club de la capitale qui inscrivait un doublé (38’, 1-2). Mais Grbic répondait au Guinéen juste avant la mi-temps. Sur un centre, venant de la gauche, le numéro 77 du VAFC s’est jeté sur la balle pour égaliser (45+1’, 2-2). Soirée de doublé au stade du Hainaut, durant laquelle les deux équipes rentraient aux vestiaires sur un score de parité.
Une seconde mi-temps aussi prolifique
De retour sur le terrain, les joueurs des deux équipes voulaient absolument rentrer avec la victoire en poche. Et Guilavogui s’en était donné les moyens. À la limite du hors-jeu, Boutaib a été trouvé dans la profondeur. Ce dernier a passé la balle au Guinéen, qui n’avait plus qu’à pousser la balle au fond des filets (58’, 2-3). Il s’agit du troisième triplé dans la carrière du numéro 21 du Paris FC. Mais les Valenciennois ne se sont pas laissés abattre aussi facilement. Seulement quatre minutes plus tard, Mohamed Kaba égalisait, une nouvelle fois. Ugo Bonnet, en tant que pivot, a redonné le ballon au numéro 21 du VAFC qui a frappé en dehors de la surface de réparation. Le ballon s’est ensuite logé dans la lucarne gauche de Vincent Demarconnay (62’, 3-3).
Dans les dix dernière minutes de la rencontre, le match s’était accéléré. Sur un ballon totalement délaissé par la défense du VAFC, Yoan Koré a surgi au point de penalty pour marquer le quatrième but du Paris FC (81’, 3-4). Cinq minutes plus tard, sur un corner, Jonathan Buatu était totalement laissé à l’abandon au niveau du point de penalty (86’, 4-4). À quelques secondes de la fin du match, le Paris FC venait arracher la victoire. Une nouvelle fois, Kebbal a centré sur Boutaib qui s’est arraché pour détourner cette balle dans les fonds des filets (90’, 4-5). Après cette victoire à l’arraché, mais surtout complètement folle, le Paris FC est désormais huitième de ligue 2.
Les Tops
Morgan Guilavogui, la solution à tous les problèmes
Le numéro 21 du Paris FC était l’homme qui mouillait le plus le maillot sur le terrain durant cette rencontre. Important dans les phases de transition comme dans les phases d’attaque, Guilavogui permettait au club de la capitale de pratiquer leur jeu, même à l’extérieur. Auteur également de plusieurs retours défensifs, le Guinéen donnait de l’air à tous les points.
⚽️⚽️⚽️ Un triplé et @MorganGuila fait une entrée spectaculaire sur le podium des meilleurs buteurs 🥉
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— Ligue 2 BKT (@Ligue2BKT) April 4, 2023
Ilan Kebbal, un jeune qui joue déjà comme un grand
Auteur d’un match digne des cadres d’une équipe, le numéro 11 du Paris FC était la pièce maitresse du jeu parisien. Placé initialement sur un côté, Kebbal avait, de plus en plus au fil du match, le rôle d’un numéro dix. L’attaquant franco-algérien était d’ailleurs impliqué dans tous les buts du club de la capitale.
Les réactions d’après match
Thierry Laurey (entraineur du Paris FC) : « En première mi-temps, on aurait du faire mieux. On a manqué un peu d’efficacité, d’intention. En deuxième période, le gardien valenciennois fait des arrêts. Quand je regarde leur gardien, qui a fait plusieurs arrêts, puis le nôtre qui n’en a fait aucun, c’est toujours embêtant de voir que c’est du 100 % pour l’adversaire. »
Nicolas Rabuel (entraineur du VAFC), pour Le 11 Valenciennois : « C’est difficilement explicable ce soir. Tu marques quatre fois, mais t’en prends cinq et tu peux peut-être en prendre trois ou quatre de plus. Si aujourd’hui, je dis que je suis satisfait parce qu’on a marqué quatre buts, je vais passer pour un fou. »