Le Mensuel de Mars : Kevin Mayer sacré, le XV irlandais imbattable et Just Fontaine, l’étoile qui fera briller le ciel

Le sport, un vecteur d’émotions qui ne cesse de combler ses admirateurs… Sans lui, la vie serait bien morose. Heureusement pour vous, notre rédaction se charge de vous servir un résumé complet de ce qu’il s’est passé durant le mois de mars. Et oui, on ne s’en lasse jamais. Dégustez tant que c’est encore chaud !

L’hommage à Just Fontaine

mensuel de mars
Crédit : BeIN Sports

Le 1er mars dernier, le monde du football entre en deuil. Une nouvelle étoile rejoint le ciel, qui brille grâce à elles. Just Fontaine tire sa révérence et rejoint Pelé, Maradona et tant d’autres. Légende française, le natif de Marrakech a laissé une marque indélébile dans la mémoire de ceux qui ont eu le privilège de le voir jouer, notamment lors de la Coupe du Monde 1958, lors de laquelle il marque… treize buts. Un record qui tient toujours. Pourtant, ses treize pions n’ont même pas permis à l’équipe de France de remporter le titre. Les Bleus finissent alors troisièmes du tournoi.
En club, le bilan est aussi incroyable. Just Fontaine commence sa carrière professionnelle dans son pays de naissance, avec l’US marocaine. En 48 matchs, Just marque 62 fois. Le présage qu’un buteur hors-norme évolue loin de l’Hexagone pousse l’OGC Nice à sortir le chéquier. Just Fontaine débarque dans le sud de la France, y plante une cinquantaine de buts, et offre au passage le championnat et la Coupe de France aux Aiglons, avant de rejoindre le Stade de Reims, pour un mariage parfait. Just fait partie de l’exceptionnel équipe de Reims, qui échoue sur la deuxième marche du podium de la Coupe des Clubs Champions, lors de laquelle il finit meilleur buteur, une habitude pour lui.
Aux côtés de Roger Piantoni et de Raoul Giraudo, l’équipe de la Marne, portée par son meneur de jeu, surprend une nouvelle fois l’Europe, après 1956. D’ailleurs, en six ans, Just Fontaine remporte trois championnats de France, une Coupe de France et deux Challenge des Champions, ancêtre du Trophée des champions. En 152 matchs, l’attaquant inscrit la panoplie de 145 buts. Un attaquant unique a rendu l’âme, mais son football reste immortel.

Le lauréat : Kevin Mayer, champion d’Europe en salle d’heptathlon

mensuel de mars
Crédit : La Provence

Dimanche 5 mars, à Istanbul, Kevin Mayer remporte son troisième titre dans la discipline au terme d’une bataille intense avec le jeune norvégiende 20 ans, Sander Skotheim. Les deux athlètes ne se sont départagés que lors de l’ultime épreuve de la compétition, qui durait deux jours : le 1000 mètres.
Le champion du monde de décathlon, affectueusement surnommé « Kéké la braise », se classe finalement sur la plus haute marche du podium avec une avance de 30 points sur son jeune adversaire nordique. Une rivalité qui s’annonce être de bon augure pour les adeptes de la discipline. La compétition, qui se déroule sur deux jours, propose les épreuves suivantes : 60 mètres, saut en hauteur et en longueur, lancer de poids, 60 mètres haies, saut à la perche et 1000 mètres.
Lors de la première journée, après un saut à 1.98 mètre, Kevin Mayer se plaint d’une mauvaise nuit passée la veille, lui qui ne pointe « qu’à » la deuxième place du classement. Le lendemain, après plusieurs épreuves réussies, dont deux qu’il affectionne particulièrement, à savoir le 60 mètres haies et le saut à la perche, le natif d’Argenteuil prend les renes du classement avant le 1000 mètres, la dernière épreuve. L’épreuve redoutée par le Français, et la spécialité du Norvègien. Toutefois, Sander Skotheim ne parvient pas à creuser un écart suffisant pour s’adjuger la première place, et termine deuxième de la compétition, derrière « Kéké la braise ».

La statistique : Un Grand Chelem à domicile pour le XV irlandais !

mensuel de mars
Crédit : Rugby Addict

Le XV du Trèfle vient de rafler le Grand Chelem, le 18 mars dernier. Vainqueur de tous les adversaires de la compétition, le VX irlandais a été irrésistible lors du Tournoi des Six Nations. Pour la quatrième fois dans son histoire, les Irlandais réalisent le Grand Chelem, c’est-à-dire gagner tous les matchs lors de la compétition, après 1948, 2009 et 2018. À quelques mois de la Coupe du Monde en France, les Irlandais réaffirment leur statut de grands favoris, et de numéro un mondial. De quoi bien fêter ça dans un pub irlandais !

NBA Review : Les Pistons de Détroit, la catastrophe

Le mois de mars a été quelque peu compliqué pour les joueurs des Pistons de Détroit. Une victoire… et treize défaite accumulées ce mois-ci. Autant dire que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous dans le vestiaire des hommes de Dwayne Casey. Les Bad Boys pointent même à la dernière place du classement de la Conférence Est de la NBA. Bien triste pour cette franchise qui a remporté la NBA en 2004, pour la dernière fois. Il reste encore cinq rencontres aux Bad Boys pour inverser la tendance, alors qu’ils devront affronter les Nets de Brooklyn et le Heat de Miami, deux franchises bien classées dans cette Conférence.

Le combat : Léon Edwards vs Kamaru Usman III

Crédit : Talk Sport

Le 18 mars 2023, le troisième combat d’une grande rivalité se termine sous les applaudissements du public. Un très grand combat a été livré par deux rivaux éternels lors de l’UFC 286, Leon Edwards contre Kamaru Usman. Ce combat, comptant pour le titre de champion des poids Walters de l’UFC, a tourné à l’avantage du Britannique Leon Edwards. Déjà vainqueur de la deuxième rencontre entre ces deux hommes grâce à un magnifique high-kick lors du dernier round, cette fois-ci, c’est sur décision majoritaire des juges que le champion s’impose.
Meilleur en striking, et défendant correctement les amenées au sol de l’ancien champion de la catégorie, Leon Edwards a su tirer son épingle du jeu. Ce combat était celui de la rédemption pour Kamaru Usman, qui n’a pas saisi sa chance. Ainsi, le britannique conserve son titre acquit au dépend de son adversaire du soir, quelques mois plus tôt, et enchaîne un douzième combat sans défaite de suite.

La course : La remontée folle de Verstappen lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite

Crédit : Eurosport

Pourtant parti 15e au départ de la course, le pilote néerlandais a su ne faire qu’un avec sa monoplace. Tirant le meilleur d’elle, il est progressivement remonté jusqu’à la deuxième place, juste derrière son coéquipier chez Red Bull, Sergio Perez. Trop court pour prendre la tête, Max Verstappen a tout de même réussi à terminer le Grand Prix d’Arabie Saoudite sur le podium. Un exploit tant la tâche semblait ardue.
Favori pour remporter la saison de F1, ce qui serait la troisième de suite, le Néerlandais semble, en fin de compte, être imbattable au volant de son bolide. Affichant d’incroyables performances avec sa Reb Bull, Max Verstappen compte déjà 69 points après trois Grands Prix, c’est-à-dire 15 de plus que son dauphin et coéquipier, Sergio Perez.

Hugo Cammilleri

Partagez avec :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *